Protéger et gérer eau et forêt pour renforcer la résilience socio-écologiques en RDC (Tshopo/Kwilu)

DR Congo

Protéger et gérer eau et forêt pour renforcer la résilience socio-écologiques en RDC (Tshopo/Kwilu)

Les forêts tropicales jouent un rôle crucial dans les équilibres climatiques et le maintien des écosystèmes qui favorisent la vie. Elles participent à la régulation cycle et de la qualité de l’eau, à la formation du sol ; abritent la riche biodiversité floristique et faunique et fournissent bien d’autres services socio-culturels. Mais, les forêts, l’eau et la biodiversité sont aujourd’hui gravement menacées par les activités anthropiques telles que l’agriculture, l’exploitation du bois d’œuvre, l’exploitation minière, la chasse, la pêche, la carbonisation du bois énergie, l’urbanisation et la croissance démographique.

La mauvaise gouvernance et la pauvreté sont également des menaces à la préservation et à la gestion durable des forêts et des eaux.
La RDC regorge d’une énorme quantité de ressources naturelles notamment forestières et hydriques. Elle abrite près des 60 pour cent des forêts du deuxième massif forestier du monde (Bassin du Congo). Elle possède le quart des réserves d'eau douce du continent africain. Mais très peu de Congolais ont accès à l’eau potable ou courante, même en ville.
Bafwasende, le plus vaste territoire de la RDC avec d’impressionnantes potentialités en ressources naturelles, est également l’un des plus pauvres du pays. Les communautés locales n’y bénéficient guère des revenus générés par les riches ressources naturelles et très peu de revenus retournent sur le territoire rural pour son propre développement. Par contre, suite aux activités forestières, minières et agricoles sauvages y déployées, la perte de sa couverture forestière s’accroît, certains rivières et cours d’eaux sont pollués et d’autres s’assèchent provoquant des carences en eaux, épidémies et autres maladies hydriques, etc. Dans certains endroits surtout autour de quelques grandes agglomérations locales (Bafwasende centre, Baego, Batama, Bafwaboli, etc.), ces menaces sont tellement graves et affectent même la production agricole suite à l'érosion des sols causée principalement par la déforestation, la destruction des berges de cours d’eau, la surexploitation des terres agricoles et des mines dans certains coins.
Considérant la nécessité d’intervenir avant que ça ne soit tard, la foresterie communautaire apparaît comme une stratégie efficace, en tant que mode de gestion des forêts et des ressources en eau par les communautés locales. A travers elle et aux structures de gouvernance qu’elle permet de mettre en place, les forêts sont préservées, tout en assurant le mieux-être des habitants sur la base d'une gestion durable des ressources naturelles (forêt et eau, notamment), des activités agro-pastorales et minières et par le développement des infrastructures de transport, sociales et économiques.

Ce programme, financé par le gouvernement belge à travers la DGD, est mis en œuvre par un consortium de 3 ONGs (Join for Water, Bos plus et Tropenbos RD Congo).
Il est exécuté dans le territoire de Bafwasende, province de la Tshopo, plus précisément dans 6 CFCL : Barumbi-Tshopo, Bafwamogo et Bapondi (déjà reconnues) ; Bafwabula, Bafwapada, Bafwadodi (en processus) et 3 villages limitrophes (Baego, Bafwaboli, Batama).

Durée

2022-2026

Objectif

Les populations des Concessions Forestières des Communautés Locales accompagnées dans la province de la Tshopo, améliorent la résilience de leurs paysages forestiers et de leurs ressources en eau, réalisant ainsi une triple victoire dans le domaine du climat et cycle de l’eau, de la biodiversité et de leur qualité de vie.